Le CCAS 

Les missions

Les CCAS/CIAS ont l’obligation de domicilier toute personne sans domicile stable ayant un lien avec la commune (L123-5 et L131-1 CASF) pour le bénéfice des prestations sociales légales, réglementaires et conventionnelles ainsi que l’exercice des droits civils et civiques visés à l’article L.264-1 du CASF.

Les CCAS/CIAS ont l’obligation d’effectuer, en partenariat avec l’ensemble des partenaires, publics ou privés, participant à la mise en œuvre des actions de prévention et de développement social, une analyse des besoins sociaux (ABS), ou diagnostic sociodémographique. Cette analyse sert à définir les axes des politiques sociales nécessaires au CCAS et à la commune.

Ils instruisent des dossiers de demande d’aide sociale et transmettent au Préfet ou au Président du Conseil Départemental, des dossiers de demande d’aide sociale (APA, RSA).

Ils se chargent de l’aide médicale de l’Etat, de la CMU, du RSA, la lutte contre les exclusions et de la tenue à jour du fichier des bénéficiaires d’une prestation sociale.

Le CCAS peut instruire des demandes « d’aide sociale facultative ». Il s’agit des secours d’urgence, bons alimentaires …

Les actions peuvent concerner l’ensemble des personnes en situation de fragilité, soutenir et proposer aux personnes en situation de difficultés financières une aide.

A ce jour, nos actions portent sur des aides alimentaires, aides au chauffage, paiement partiel de factures électricité, eau…

Les demandes d’aides font l’objet d’une étude individuelle sous présentation de justificatifs.

Un accompagnement dans les démarches liées à la dépendance (A.D.P.A) est assuré par la Mairie.

Les personnes de 70 ans et plus, sont réunies annuellement autour d’un repas. Des colis de fin d’année sont distribués également auprès des familles fragiles.

 

Consultez la brochure relative aux missions et services proposés par le CCAS ici

 

Les membres

Des membres élus :  Isabelle Liégard, Christophe Frahier, Pauline Madelaine, Anne-Sophie Montélimard, Sylvie Fayol, Mathieu Verhaeghe

Des membres non élus : Françoise Marchal-Bataille, Marianne Lombard, Brigitte Nuyten, Jackie Delaunay, André Marty, Bernard Jean, Karine Le Petit.

 

image extrait du site « La finance pour tous »

L’article ci-après vous est proposé à la suite de nombreuses situations de surendettement confiées au CCAS d’Amfreville.

Un crédit à la consommation, pas à n’importe quel prix !

Un crédit à la consommation est une somme d’argent qui vous est octroyée par un établissement bancaire. Le type de crédit doit être adapté à la situation de chaque emprunteur. Ce crédit a un coût.

Il convient d’être vigilant avant de s’engager car il existe de nombreux risques plus ou moins graves en cas d’impayés.

 

Anticipez le pire

Toute demande de crédit doit débuter par un entretien avec votre conseiller bancaire. Pour pallier aux imprévus et se prémunir des risques d’impayés, assurez-vous d’être en mesure d’honorer les échéances de votre prêt et surtout, anticipez le pire : si vous deviez rencontrer un accident de la vie (licenciement, maladie, décès du conjoint…), seriez-vous toujours en capacité de rembourser vos emprunts ? Les accidents de la vie restent la principale cause de surendettement. La souscription d’une assurance est vivement conseillée. Elle peut permettre la suspension voire l’annulation des remboursements.

 

Vos recours

Si toutefois vous rencontrez des difficultés dans le remboursement de votre crédit à la consommation, vous pouvez effectuer différentes démarches :

Auprès de votre banque

Il est possible de demander des reports d’échéances ou une restructuration de vos différents crédits à la consommation à votre banque. En cas de refus, le médiateur, dont les coordonnées sont inscrites sur vos extraits de comptes, peut être saisi.

En saisissant le juge du tribunal judiciaire

Le juge du tribunal judiciaire peut aussi vous accorder un « délai de grâce », c’est-à-dire une suspension des remboursements pour une période pouvant aller jusqu’à 2 ans, sans majorations ni pénalités de retard. Vous devrez constituer un dossier avec les documents qui attestent de vos difficultés (ressources, charges et remboursements en cours notamment).

En saisissant la commission de surendettement des particuliers de la banque de France si vos difficultés sont importantes et durable.

 

Un type de crédit particulier : le crédit renouvelable (dit « revolving)

Le crédit renouvelable possède un fonctionnement propre : une réserve d’argent est allouée au souscripteur qui peut l’emprunter à tout moment, pour tout ou partie. Dès que l’utilisateur pioche dans cette réserve, il se voit prélever des échéances remboursant des intérêts et du capital de la somme effectivement empruntée, et non pas de la somme totale disponible. La réserve d’argent se reconstitue alors au gré des remboursements de l’emprunteur, et peut être de nouveau empruntée. Lorsque vous l’utilisez, pensez à effectuer des remboursements anticipés à chaque fois que cela est possible, car ils ne sont soumis à aucune pénalité. Pour une dépense non anticipée de faible montant, puiser dans cette réserve de trésorerie est moins onéreux que creuser son découvert bancaire.

 

Néanmoins, en aucun cas le crédit renouvelable ne doit être utilisé pour financer le quotidien. Un crédit renouvelable peut donc s’avérer utile et d’un coût acceptable sur une courte période, mais, de par son fonctionnement, il peut devenir très dangereux pour celui qui ne fait pas preuve de la vigilance minimale ou qui est mal informé. Le crédit renouvelable n’est pas recommandé aux personnes ayant des rentrées d’argent irrégulières. Il doit être remboursé le plus rapidement possible et répondre à un besoin ponctuel.