La dénomination des voies et leur numérotation à Amfreville

Comme les noms de lieu, les noms des rues nous parlent du passé, ils sont des témoins laissés par les générations antérieures.

En fouillant dans la liste des noms de rues, on découvre, d’une autre façon, l’histoire du village. En dehors du Plain, Amfreville comprend une trentaine de voies de communication qui sont des rues, des routes, des chemins, des allées, des venelles, des impasses ou des sentes.

Certaines routes traversant la commune portent comme nom soit un numéro soit encore le lieu de leur direction (route de Cabourg, route de Sallenelles, route de Merville,…).

Un certain nombre de rues reprennent les noms des hameaux qu’elles desservent : la rue du Moutier en est un excellent exemple (elle s’appelait jadis, rue de l’église), rues de la Haute ou de la Basse Ecarde, ou hameau des Dumonts (du nom d’une nombreuse famille de taupiers vivant à la limite d’Amfreville et du Bas de Bréville). Le cadastre et ses vieux noms, sentant bon le terroir, est devenu une source d’inspiration. Les noms des rues reprennent alors les noms des parcelles desservies : rue des Champs St Martin, chemin des Jaudets, rue du Jardin Baude, venelle du Plain.

Certaines familles anciennes de la paroisse ont fortement marqué le village au point de laisser leur nom à une voie de circulation : la rue Oger (ancien maître d’école, avant 1789, décédé à plus de 80 ans), la rue Mesaise, la rue du Gable Harel (pignon de la maison de la famille Harel qui surplombe l’entrée de la rue), la rue Morice (cette famille occupe plusieurs tombes dans le cimetière), la rue de l’Arbre au Canu (un Canu est trésorier de la paroisse en 1670).

 

On peut penser que Patra est un nom propre. Quant à la rue de la Mare, il s’agit en réalité de la Mare Plancheuse, ce qui signifie qu’elle n’était pas guéable et qu’il fallait une planche (ou passerelle) pour la franchir. L’ancienne sente au Curé (petit sentier de terre) jouxtait l’ancien presbytère.

 

Dans les lotissements créés dans les années 1970-1980, les rues sont, presque systématiquement, dénommées allées (allée des Pins, des Tilleuls, des Acacias,…). Dans les lotissements plus récents, l’équipe municipale a tenu à évoquer le passé de notre province (rue Guillaume de Normandie, rue des Vikings, des Drakkars) mais aussi l’ouverture à l’Europe avec les noms des communes jumelées (rue de Dolton, rue de Hillerse, rue de Brunehaut). La rue du Pays d’Auge, nom donné à un des derniers lotissements rappelle le nouveau territoire communautaire qui s’ouvre sur le Pays d’Auge.

 

Le grand évènement de la Libération est évoqué par la rue du 4ème Commando, la place du Commandant Kieffer, et la place du Colonel Dawson.

 

Quant à la rue de la Culture, elle constitue, le nouveau coeur du village baptisé, parfois, sur les documents anciens, Amfreville-sur-Mer.